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Selon la classification de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le handicap moteur se caractérise par une capacité limitée pour un individu de se déplacer, de réaliser des gestes ou de bouger certains membres. On compte aujourd’hui plus de 8 millions de personnes atteintes de troubles moteurs en France dont environ 370 000 utilisent un fauteuil roulant. Zoom sur le handicap moteur, ses causes et les traitements possibles.

Le handicap moteur : définition, causes et pathologies 

Le handicap moteur se manifeste par une aptitude limitée à se déplacer, à exécuter des tâches manuelles ou à mouvoir certaines parties du corps. Il désigne un ensemble de troubles responsables d’une perte partielle ou totale de la motricité. On parle donc également de déficience motrice (difficultés à se déplacer, prendre et manipuler, conserver ou changer de position…).

Les troubles entraînés peuvent être secondaires à une anomalie génétique, à une malformation congénitale ou encore au vieillissement. Ces déficiences motrices peuvent avoir plusieurs origines :

Origine cérébrale

Il s’agit de déficiences causées par des lésions très précoces des structures du cerveau se traduisant par une Infirmité Motrice Cérébrale (IMC), ou plus tardives suite à un accident vasculaire cérébral (AVC), un traumatisme crânien ou une tumeur cérébrale.

Origine médullaire

Ces déficiences sont dues à un traumatisme ou une maladie de la moelle épinière. Elles engendrent des troubles de la conduction de l’influx nerveux moteur et sensitif. L’importance de la paralysie des membres dépend du niveau de l’atteinte. On distingue la paraplégie (paralysie des membres inférieurs), la tétraplégie (atteinte des 4 membres), et l’hémiplégie (atteinte des membres du côté gauche).

Origine ostéoarticulaire

On retrouve dans cette catégorie des déficiences motrices causées par des déviations de la colonne vertébrale (scoliose), des lésions rhumatismales (polyarthrite rhumatoïde), une anomalie de formation de l’os ou une malformation.

Origine neuromusculaire 

Cette catégorie regroupe plusieurs dizaines de maladies généralement d’origine génétique comme l’amyotrophie spinale infantile ou les dystrophies musculaires (myopathies). Il s’agit de maladies évolutives caractérisées par une perte progressive de la force musculaire et qui entraînent des troubles divers : insuffisance respiratoire, voire cardiaque, troubles digestifs, troubles de la déglutition, déformation orthopédique.

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Quelles aides pour le handicap moteur ?

Il existe différentes aides humaines et financières destinées à améliorer les conditions de vie des personnes atteinte d’un handicap moteur et pour leur garantir les mêmes chances (loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées). Il s’agit entre autres de :

La prestation de compensation du handicap (PCH)

Il s’agit d’une aide financière de la CDAPH versée par le département de vie du demandeur. Cette aide se présente sous forme de différentes prestations :

  • L’aide humaine ;
  • L’aide animalière ;
  • L’aide au transport ;
  • L’aide à l’aménagement du logement ;
  • L’aide technique ;
  • Les aides spécifiques ou exceptionnelles.

L’Allocation adulte handicapée (AAH)

C’est une aide financière attribuée par la CDAPH aux adultes handicapés qui remplissent un certain nombre de conditions (incapacité, âge, etc.). Elle vise à garantir un minimum de ressources aux personnes atteintes d’un handicap reconnu. La demande est faite à la MDPH et permet d’obtenir jusqu’à maximum 956,65 € d’aide.

Le complément de ressources AAH

Cette aide vient en complément à l’allocation aux adultes handicapés (AAH) pour former la « garantie de ressources ». Pour en bénéficier, la personne handicapée doit remplir un certain nombre de conditions et formuler une nouvelle demande à la MDPH. La CAF ou la MSA attribue ensuite l’allocation pour une durée de 1 à 5 ans.

L’Allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH)

Cette aide a pour but d’aider les parents ayant à charge un enfant en situation de handicap. Son montant est de 135,13 €. Selon la gravité et la nature du handicap, l’AEEH peut être complété par 6 compléments.

La Carte Mobilité Inclusion (CMI)

La CMI a pour but de simplifier au maximum la vie des personnes en situation de handicap, que ce soit pour l’accès à un établissement recevant du public (ERP), au parc de stationnement ou par rapport à la demande d’aide d’une tierce personne. Il existe 3 CMI :

  • La CMI priorité permet d’éviter les files d’attente ou d’avoir une place assise ;
  • La CMI stationnement permet de se garer gratuitement ;
  • La CMI invalidité concerne les personnes avec une perte d’autonomie importante. En plus des bénéfices de la CMI priorité, elle offre des réductions dans les transports et des avantages fiscaux.

L’Aide sociale à l’hébergement (ASH)

L’ASH est destinée à prendre en charge les frais liés à l’hébergement d’une personne handicapée chez un accueillant familial ou dans un établissement spécialisé. Elle est versée par le Conseil départemental sous certaines conditions d’âge, de ressources et de résidence.

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Comment pallier la perte d’autonomie ? 

La prise en charge de la perte d’autonomie dépend essentiellement de la cause et de l’ampleur de l’atteinte. Dans le cadre, par exemple, d’une vieillesse conduisant à un handicap physique et/ou un handicap mental, les traitements visent à améliorer les conditions de vie et à prolonger l’espérance de vie de la personne atteinte. 

Il existe également des moyens de prévention pour retarder le plus longtemps possible la perte d’autonomie chez la personne âgée. Vous trouverez des informations utiles sur le site de l’APF France handicap.

La rééducation

La rééducation fait ses preuves dans la prise en charge des handicaps moteurs, surtout lorsque cela est causé par une paralysie cérébrale. Plus celle-ci commence tôt et est effectuée régulièrement, plus les résultats sont meilleurs. 

Il s’agit généralement d’exercices de rééducation motrice à réaliser quotidiennement avec la personne en perte d’autonomie. Ces exercices peuvent se faire à domicile, avec l’aide de kinésithérapeutes ou de façon autonome.

Les nouvelles technologies

Les innovations technologiques apportent un appui de taille pour améliorer la qualité de vie et le maintien de l’autonomie des personnes dépendantes (enfants et adultes). Il s’agit notamment de technologies liées à la prévention des pathologies, leur dépistage et le traitement des maladies invalidantes pour éviter ou pallier leurs effets délétères (imagerie médicale assistée par ordinateur, ingénierie tissulaire, dispositifs médicaux implantables actifs…).

La domotique

La domotique améliore efficacement les conditions de vie des personnes handicapées que ce soit à domicile ou dans le milieu hospitalier. Si elle ne guérit pas leur mal, elle leur apporte plus d’autonomie en leur permettant de contrôler leur environnement à distance.

Grâce à une installation domotique, la personne atteinte de handicap moteur peut réaliser elle-même des tâches quotidiennes sans l’intervention d’un tiers (gérer l’éclairage et le chauffage, ouvrir/fermer les portes et les volets, appeler à l’aide…). La domotique apporte ainsi un plus grand confort, plus de sécurité et un meilleur suivi de la santé aux personnes en perte d’autonomie.

La domotique JIB HOME pour gagner en autonomie !

JIB HOME c’est une solution domotique adaptée aux personnes en situation de handicap. Ainsi, elles peuvent contrôler leur environnement en pleine autonomie : fermer les volets, ouvrir une porte, allumer la lumière…

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