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Selon la classification de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le handicap moteur se caractérise par une capacité limitée pour un individu de se déplacer, de réaliser des gestes ou de bouger certains membres. On compte aujourd’hui près de 600 000 personnes en situation de Handicap en Wallonie. Zoom sur le handicap moteur, ses causes et les traitements possibles.

Le handicap moteur : définition, causes et pathologies 

Le handicap moteur se manifeste par une aptitude limitée à se déplacer, à exécuter des tâches manuelles ou à mouvoir certaines parties du corps. Il désigne un ensemble de troubles responsables d’une perte partielle ou totale de la motricité. On parle donc également de déficience motrice (difficultés à se déplacer, prendre et manipuler, conserver ou changer de position…).

Les troubles entraînés peuvent être secondaires à une anomalie génétique, à une malformation congénitale ou encore au vieillissement. Ces déficiences motrices peuvent avoir plusieurs origines :

Origine cérébrale

Il s’agit de déficiences causées par des lésions très précoces des structures du cerveau se traduisant par une Infirmité Motrice Cérébrale (IMC), ou plus tardives suite à un accident vasculaire cérébral (AVC), un traumatisme crânien ou une tumeur cérébrale.

Origine médullaire

Ces déficiences sont dues à un traumatisme ou une maladie de la moelle épinière. Elles engendrent des troubles de la conduction de l’influx nerveux moteur et sensitif. L’importance de la paralysie des membres dépend du niveau de l’atteinte. On distingue la paraplégie (paralysie des membres inférieurs), la tétraplégie (atteinte des 4 membres), et l’hémiplégie (atteinte des membres du côté gauche).

Origine ostéoarticulaire

On retrouve dans cette catégorie des déficiences motrices causées par des déviations de la colonne vertébrale (scoliose), des lésions rhumatismales (polyarthrite rhumatoïde), une anomalie de formation de l’os ou une malformation.

Origine neuromusculaire 

Cette catégorie regroupe plusieurs dizaines de maladies généralement d’origine génétique comme l’amyotrophie spinale infantile ou les dystrophies musculaires (myopathies). Il s’agit de maladies évolutives caractérisées par une perte progressive de la force musculaire et qui entraînent des troubles divers : insuffisance respiratoire, voire cardiaque, troubles digestifs, troubles de la déglutition, déformation orthopédique.

Quelles aides pour les personnes handicapées moteur en Belgique ?

En Belgique, notamment en Wallonie et à Bruxelles-Capitale, les personnes handicapées moteur peuvent disposer de plusieurs aides :

  1. Allocation de Remplacement de Revenus (ARR) : Cette allocation est destinée aux personnes reconnues handicapées et incapables de travailler ou dont le handicap limite considérablement leur capacité de gain. Le montant varie entre 9 910,50 € et 20 090,15 € par an, en fonction de la gravité du handicap et des revenus​​.
  2. Allocation d’Intégration (AI) : L’AI est versée pour couvrir les coûts supplémentaires liés au handicap. En 2023, elle varie entre 124,18 € et 1 076,27 € par mois, déterminée par le degré de handicap et les revenus​​.
  3. Cartes pour les personnes en situation de handicap : Il existe des cartes de stationnement pour personnes handicapées permettant de se garer sur des places réservées. De plus, des cartes de réduction sont disponibles pour les transports en commun, offrant des tarifs réduits sur les bus, métros et trains en Belgique​​.
  4. Services de taxis sociaux : Ces services aident les personnes handicapées à se déplacer d’un endroit à un autre. Dans la région de Bruxelles-Capitale, le service TaxiBus de la STIB est disponible. Hors de Bruxelles, l’application Handicab est utilisable dans toute la Belgique​​.
  5. Avantages fiscaux pour les véhicules et l’énergie : Des réductions fiscales sur l’achat, la mise en circulation et l’achat de pièces détachées pour les véhicules sont disponibles pour les personnes handicapées​​.
  6. Aides régionales spécifiques : Des organismes comme le Phare à Bruxelles et l’AViQ en Wallonie offrent un soutien, notamment pour la mobilité, l’éducation, l’adaptation du poste de travail et l’hébergement​​.

Ces aides visent à améliorer l’autonomie et la qualité de vie des personnes handicapées moteur en Belgique.

Trouble-moteur

Comment pallier la perte d’autonomie ? 

La prise en charge de la perte d’autonomie dépend essentiellement de la cause et de l’ampleur de l’atteinte. Dans le cadre, par exemple, d’une vieillesse conduisant à un handicap physique et/ou un handicap mental, les traitements visent à améliorer les conditions de vie et à prolonger l’espérance de vie de la personne atteinte. 

Il existe également des moyens de prévention pour retarder le plus longtemps possible la perte d’autonomie chez la personne âgée. Vous trouverez des informations utiles sur le site de l’APF France handicap.

La rééducation

La rééducation fait ses preuves dans la prise en charge des handicaps moteurs, surtout lorsque cela est causé par une paralysie cérébrale. Plus celle-ci commence tôt et est effectuée régulièrement, plus les résultats sont meilleurs. 

Il s’agit généralement d’exercices de rééducation motrice à réaliser quotidiennement avec la personne en perte d’autonomie. Ces exercices peuvent se faire à domicile, avec l’aide de kinésithérapeutes ou de façon autonome.

Les nouvelles technologies

Les innovations technologiques apportent un appui de taille pour améliorer la qualité de vie et le maintien de l’autonomie des personnes dépendantes (enfants et adultes). Il s’agit notamment de technologies liées à la prévention des pathologies, leur dépistage et le traitement des maladies invalidantes pour éviter ou pallier leurs effets délétères (imagerie médicale assistée par ordinateur, ingénierie tissulaire, dispositifs médicaux implantables actifs…).

La domotique

La domotique améliore efficacement les conditions de vie des personnes handicapées que ce soit à domicile ou dans le milieu hospitalier. Si elle ne guérit pas leur mal, elle leur apporte plus d’autonomie en leur permettant de contrôler leur environnement à distance.

Grâce à une installation domotique, la personne atteinte de handicap moteur peut réaliser elle-même des tâches quotidiennes sans l’intervention d’un tiers (gérer l’éclairage et le chauffage, ouvrir/fermer les portes et les volets, appeler à l’aide…). La domotique apporte ainsi un plus grand confort, plus de sécurité et un meilleur suivi de la santé aux personnes en perte d’autonomie.

La domotique JIB HOME pour gagner en autonomie !

JIB HOME c’est une solution domotique adaptée aux personnes en situation de handicap. Ainsi, elles peuvent contrôler leur environnement en pleine autonomie : fermer les volets, ouvrir une porte, allumer la lumière…

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